cette page prend en compte ce qui a trait à des lignes constantes sur la violence:
L'enquête nationale sur les violences
envers les femmes en France
(Enveff): Les répondantes avaient dans l'ensemble tendance à minimiser les situations vécues ;
les résultats montrent cependant que les femmes jeunes et les plus diplômées déclarent plus facilement ces faits
Essentiellement vécues dans la vie quotidienne, fondées sur un rapport de force ou de domination, les violences restent la plupart du temps de l'ordre du privé, circonscrites à des affaires personnelles. Elles sont souvent occultées, voire déniées par les victimes elles-mêmes. Or, pour compter les violences, il faut les dire, et pour les dire, il faut les nommer : deux impératifs qui nécessitent la mise au point d'une méthode appropriée.
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La violence n'était jamais nommée mais repérée à travers des actes, faits, gestes, paroles. La violence n'était jamais nommée mais repérée à travers des actes, faits, gestes, paroles. La violence n'était jamais nommée mais repérée à travers des actes, faits, gestes, paroles.
Ainsi, dans la vie de couple ou au travail, le degré maximal de contrainte psychologique, le " harcèlement moral ", est constitué d'actes insidieux, de paroles humiliantes, qui sont répétés.
Les insultes et le chantage affectif ou les menaces se conjuguent différemment selon la position sociale : les femmes issues des catégories les plus défavorisées se déclarent plus souvent insultées, tandis que menaces et chantage s'observent dans tous les milieux.
Pour toutes les formes de violences conjugales, les femmes les plus jeunes (20-24 ans) ont déclaré nettement plus de violences que leurs aînées ; dans une moindre mesure, les chômeuses semblent également plus exposées que les femmes ayant un emploi.
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à lire les tableaux ...
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Les premiers résultats de l'enquête Enveff montrent que c'est dans leur vie de couple que les femmes adultes subissent le plus de violences psychologiques, physiques et sexuelles. Les coups et les autres brutalités physiques sont majoritairement le fait des conjoints ; toutefois, le terme de " femmes battues " couramment utilisé ne rend pas compte de la totalité des violences conjugales puisque le harcèlement moral y tient une grande place.
Un des enseignements de l'enquête Enveff a été de mettre en évidence l'ampleur du silence et l'occultation des violences par les femmes qui les subissent. L'interrogation des femmes dans un cadre neutre et anonyme a contribué à lever le voile qui masquait les violences sexuelles : un grand nombre de femmes ont parlé pour la première fois au moment de l'enquête des violences sexuelles dont elles ont été victimes. Le secret est d'autant plus fort que la situation se vit dans l'intimité ; il relève probablement d'un sentiment de culpabilité, voire de honte éprouvé par les victimes, et souligne une certaine carence de l'écoute, tant des institutions que des proches.
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